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Julie, Office Manager : Du salariat à l’entrepreneuriat, un parcours inspirant

Julie, Office Manager indépendante, aide les PME et TPE à optimiser leurs processus grâce aux outils numériques et à l’intelligence artificielle. Après 10 ans dans le salariat, elle partage son parcours, ses défis en tant qu’entrepreneure, et sa vision du monde professionnel.

Julie, 32 ans, a décidé de prendre son destin en main après 10 ans d’expérience en tant qu’assistante de direction. Aujourd’hui, elle se consacre à l’accompagnement des TPE et PME à travers ses services d’optimisation des processus, d’audit, et de formation aux outils numériques. Dans cet article, nous plongeons dans son parcours et sa vision du monde professionnel, tout en explorant les défis qu’elle a rencontrés lors de sa transition vers l’entrepreneuriat.

"On devrait pouvoir se former et changer de carrière à tout âge, sans que ce soit un parcours du combattant."

Dix ans de salariat : un carrefour décisif

Après avoir travaillé dans diverses entreprises, Julie a ressenti le besoin de se réinventer. « À 30 ans, je me suis dit, c’est le moment ou jamais », confie-t-elle. Elle avait accumulé de l’expérience en tant qu’assistante administrative et assistante de direction, mais elle se rendait compte que les opportunités de progression au sein des entreprises étaient limitées : « On ne donne pas assez de chance aux personnes comme moi. J’aurais aimé qu’on me pousse plus vers le haut, que ce soit en termes de responsabilités ou de salaire. »

Une reconversion vers l'entrepreneuriat

Motivée par son envie de liberté et de reconnaissance, Julie a lancé son activité d’Office Manager indépendante. Ses services sont axés sur trois pôles : la gestion administrative et comptable, l’optimisation des processus à l’aide d’outils numériques et d’intelligence artificielle, et la formation des entreprises à ces nouvelles technologies. « Je veux aider les entreprises à numériser leur quotidien et optimiser leurs journées de travail », explique-t-elle.

Cependant, le passage du statut de salariée à celui d’entrepreneure n’a pas été sans défis. Julie partage qu’elle n’a pas reçu beaucoup d’aide institutionnelle : « J’ai dû compter sur mon réseau personnel et un expert-comptable pour m’accompagner dans les démarches administratives. » Pour elle, le réseau est une ressource essentielle, tant pour obtenir des conseils que pour développer son activité.

Le manque de reconnaissance dans le salariat

Julie évoque les frustrations qu’elle a ressenties tout au long de sa carrière en tant que salariée : « Je me suis souvent sentie peu valorisée, malgré mes compétences et mon investissement. » Elle critique également le manque de soutien pour les employés ambitieux : « On entend souvent que la nouvelle génération ne veut pas travailler, mais moi, je fais partie d’une génération qui s’investit à fond, sans être forcément reconnue. »

Ces expériences l’ont poussée à se remettre en question et à affiner ses services, toujours dans le but d’offrir plus de valeur à ses clients et de se sentir pleinement épanouie dans son travail. « Je suis encore en train de me challenger et de m’ajuster en fonction des besoins des entreprises », précise-t-elle.

Les défis de l'entrepreneuriat : la prospection et la confiance en soi

L’un des plus grands défis auxquels Julie fait face est la prospection. « Je pensais que publier quelques posts sur LinkedIn suffirait, mais j’ai vite réalisé que je devais me démarquer parmi des centaines de concurrents », avoue-t-elle. Elle a dû trouver des stratégies alternatives, comme le porte-à-porte et l’intégration de réseaux d’entrepreneurs tels que Bouche Ta Boîte, pour élargir son cercle de contacts.

Julie confie également que le manque de confiance en soi peut être un obstacle majeur lorsqu’on se lance en tant qu’indépendant : « Quand on est freelance, on est seul. Il faut savoir se motiver, car personne ne va te dire que tu fais du bon travail. » Heureusement, Julie est bien entourée, que ce soit par son conjoint, son père, ou ses partenaires professionnels, qui la soutiennent dans les moments de doute.

Ce qu’elle changerait dans le monde professionnel

Si Julie devait changer quelque chose dans le système professionnel actuel, ce serait l’accessibilité des formations et des accompagnements pour les reconversions : « Il y a beaucoup d’accompagnement, mais il n’y a pas assez de communication pour informer les gens des options qui existent. Il faut rendre ces ressources plus accessibles à tous. » Elle estime que l’administration et les processus de financement des formations sont encore trop complexes et coûteux.

Et si elle était présidente de la République ?

Si Julie était présidente de la République, elle mettrait en place des programmes d’accompagnement plus fluides pour aider les jeunes et les adultes à changer de voie professionnelle plus facilement : « On devrait pouvoir se former et changer de carrière à tout âge, sans que ce soit un parcours du combattant. »

Envie d’en savoir plus sur le parcours de Julie ?

Retrouvez-la sur LinkedIn et sur son site internet. Pour écouter l’intégralité de son histoire, ne manquez pas l’épisode de notre podcast.

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